Nec plus ultra : L’Extrême Occident méditerranéen dans l’espace politique romain (218 av. J.-C. – 305 apr. J.-C.)

Gwladys Bernard

Nec plus ultra : L’Extrême Occident méditerranéen dans l’espace politique romain (218 av. J.-C. – 305 apr. J.-C.) - Casa de Velázquez 2018

Open Access

Nec plus ultra : « et pas au-delà ». Cette locution nourrie des mythes antiques entourant le détroit de Gibraltar est une création de Charles Quint, le conquérant du Nouveau Monde. Sa devise Plus oultre marquait son désir de dépasser la puissance romaine. Mais Rome a-t-elle toujours envisagé l’Extrême Occident méditerranéen comme un nec plus ultra, comme les confins immuables et indépassables de son empire ? Les espaces des colonnes d’Hercule, polarisés par Cadix et Tanger, ont moins représenté des bornes infranchissables pour les Romains que les montants d’un seuil, à la fois une protection de la mer Intérieure et une ouverture sur l’Océan. Cet Extrême Occident, ces Portes du Soir du mythe héracléen, ont donc été un enjeu crucial dans l’élaboration de l’Empire romain, des guerres puniques jusqu’à la Tétrarchie.


All rights reserved


French

9788490960851

Gibraltar Extremo Occidente integración política imperio romano Mauritania Tingitana Mediterráneo Hispania