Jours ordinaires

By: Material type: ArticleArticleLanguage: French Publication details: IRD Éditions 1996ISBN:
  • books.irdeditions.26304
  • 9782709924818
Subject(s): Online resources: Summary: Chronique d’une plantation, Jours ordinaires à la finca restitue sur le vif la marche d’un système agraire mal connu mais répandu en Amérique du Sud. Au Guatemala, la culture du café est omniprésente. Dans la région de la Costa Cuca, « caféière géante », elle est pratiquée dans le cadre de grandes plantations, les fincas. De l’une à l’autre, si les techniques de travail se ressemblent, les situations sociales diffèrent. À la finca Los Angeles, deux groupes d’ouvriers agricoles, d’origines métisse et indienne, coexistent. Relativement ferme, le système social ne se réduit pourtant pas à l’opposition entre une classe d’ouvriers et le grand planteur. Selon les travaux, les ouvriers sont répartis entre des équipes qui reflètent une hiérarchie technique et symbolique. Les femmes, exclues des tâches nobles, développent une vie économique et sociale dans les marges étroites de l’ordre de la plantation. Les identités et les situations des acteurs de la plantation sont plus complexes qu’il n’y paraît car ce monde, apparemment clos, est aussi ouvert à la société guatémaltèque, à travers le travail salarié, les religions et les mouvements politiques.
Item type:
Tags from this library: No tags from this library for this title. Log in to add tags.
Star ratings
    Average rating: 0.0 (0 votes)
No physical items for this record

Open Access star Unrestricted online access

Chronique d’une plantation, Jours ordinaires à la finca restitue sur le vif la marche d’un système agraire mal connu mais répandu en Amérique du Sud. Au Guatemala, la culture du café est omniprésente. Dans la région de la Costa Cuca, « caféière géante », elle est pratiquée dans le cadre de grandes plantations, les fincas. De l’une à l’autre, si les techniques de travail se ressemblent, les situations sociales diffèrent. À la finca Los Angeles, deux groupes d’ouvriers agricoles, d’origines métisse et indienne, coexistent. Relativement ferme, le système social ne se réduit pourtant pas à l’opposition entre une classe d’ouvriers et le grand planteur. Selon les travaux, les ouvriers sont répartis entre des équipes qui reflètent une hiérarchie technique et symbolique. Les femmes, exclues des tâches nobles, développent une vie économique et sociale dans les marges étroites de l’ordre de la plantation. Les identités et les situations des acteurs de la plantation sont plus complexes qu’il n’y paraît car ce monde, apparemment clos, est aussi ouvert à la société guatémaltèque, à travers le travail salarié, les religions et les mouvements politiques.

All rights reserved http://oapen.org/content/about-rights

French

There are no comments on this title.

to post a comment.
Share