Attelages antiques libyens

By: Material type: ArticleArticleLanguage: French Publication details: Éditions de la Maison des sciences de l’homme 1996ISBN:
  • books.editionsmsh.6368
  • 9782735118632
Subject(s): Online resources: Summary: Cavalier et méhariste dans l’armée, maitre d’attelage diplômé de la Fédération équestre française dans le civil, bricoleur exceptionnellement doué dans ses loisirs Jean Spruytte est l’homme de plusieurs vies. II s’y est acquis un coup d’œil et une sagacité rares. En 1977, ses Études expérimentales sur l’attelage renouvelaient de fond en comble un sujet sur lequel le commandant Lefebvre des Noëttes avait eu le mérite d’attirer l’attention, mais Ie tort d’accumuler les contresens. Aujourd’hui, Jean Spruytte s’attaque à ce qu’on aurait pu appeler Le mystère de la roue de Brooklyn. Une roue en bois d’une facture insolite, oubliée après bien des vicissitudes dans les réserves d’un musée new-yorkais, Iui permet de proposer une interprétation inattendue des peintures rupestres d’une petite région du Tassili n’Ajjer, dans le Sahara central. Vers le milieu du premier millénaire avant notre ère, la population qui vivait là élevait des chevaux et les dressait à l’attelage, à l’aide de chars d’une structure simplifiée et allégée au maximum, mais d’une conception fort élaborée. Les chevaux dressés étaient vraisemblablement destinés aux établissements phéniciens de la cote libyenne, d’où venaient également les chars, en pièces détachées. La démonstration d’une rigueur et d’une élégance toutes classiques, fait justice de toutes les élucubrations romanesques qui ont si souvent, dans le domaine de l’art rupestre saharien, tenu lieu de théorie. Ce récit passionnant est aussi une leçon de méthode.
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Cavalier et méhariste dans l’armée, maitre d’attelage diplômé de la Fédération équestre française dans le civil, bricoleur exceptionnellement doué dans ses loisirs Jean Spruytte est l’homme de plusieurs vies. II s’y est acquis un coup d’œil et une sagacité rares. En 1977, ses Études expérimentales sur l’attelage renouvelaient de fond en comble un sujet sur lequel le commandant Lefebvre des Noëttes avait eu le mérite d’attirer l’attention, mais Ie tort d’accumuler les contresens. Aujourd’hui, Jean Spruytte s’attaque à ce qu’on aurait pu appeler Le mystère de la roue de Brooklyn. Une roue en bois d’une facture insolite, oubliée après bien des vicissitudes dans les réserves d’un musée new-yorkais, Iui permet de proposer une interprétation inattendue des peintures rupestres d’une petite région du Tassili n’Ajjer, dans le Sahara central. Vers le milieu du premier millénaire avant notre ère, la population qui vivait là élevait des chevaux et les dressait à l’attelage, à l’aide de chars d’une structure simplifiée et allégée au maximum, mais d’une conception fort élaborée. Les chevaux dressés étaient vraisemblablement destinés aux établissements phéniciens de la cote libyenne, d’où venaient également les chars, en pièces détachées. La démonstration d’une rigueur et d’une élégance toutes classiques, fait justice de toutes les élucubrations romanesques qui ont si souvent, dans le domaine de l’art rupestre saharien, tenu lieu de théorie. Ce récit passionnant est aussi une leçon de méthode.

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