L’appel de l’étranger : Traduire en langue française en 1886

By: Contributor(s): Material type: ArticleArticleLanguage: French Publication details: Presses universitaires François-Rabelais 2015ISBN:
  • books.pufr.11309
  • 9782869065567
Subject(s): Online resources: Summary: 1886, l’année de la signature de la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques - y compris les œuvres traduites - est-elle une année décisive pour les traductions en langue française ? C’est à cette question que cet ouvrage tente de répondre. En 1886 le paysage littéraire français est transformé par l’irruption du roman russe, à la suite de l’essai d’E. de Vogüé, mais aussi par l’introduction du vers libre, grâce à la traduction de Walt Whitman par Laforgue. Le roman américain fait une percée dans la littérature pour la jeunesse, avec la première traduction de Huckleberry Finn de M. Twain. En sciences humaines paraît la première traduction « laïque » de la Bible, tandis que la littérature indienne classique, qui avait fait le bonheur des écrivains romantiques, devient objet d’études savantes. Quant aux traductions d’historiens étrangers, elles suivent les fluctuations de la politique extérieure de la France. Dans les pays francophones, la situation est contrastée : la Suisse est encore sous l’emprise des éditeurs français, alors que les symbolistes belges se révèlent de grands traducteurs, notamment des littératures germaniques. Au Canada, la traduction est affaire d’État, et même de vie ou de mort : un traducteur sera pendu pour avoir défendu avec trop de passion les intérêts de la communauté francophone… En croisant données bibliométriques et études de cas, L’Appel de l’étranger dresse le bilan d’une année foisonnante, caractéristique des évolutions d’une fin de siècle très cosmopolite.
Item type:
Tags from this library: No tags from this library for this title. Log in to add tags.
Star ratings
    Average rating: 0.0 (0 votes)
No physical items for this record

Open Access star Unrestricted online access

1886, l’année de la signature de la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques - y compris les œuvres traduites - est-elle une année décisive pour les traductions en langue française ? C’est à cette question que cet ouvrage tente de répondre. En 1886 le paysage littéraire français est transformé par l’irruption du roman russe, à la suite de l’essai d’E. de Vogüé, mais aussi par l’introduction du vers libre, grâce à la traduction de Walt Whitman par Laforgue. Le roman américain fait une percée dans la littérature pour la jeunesse, avec la première traduction de Huckleberry Finn de M. Twain. En sciences humaines paraît la première traduction « laïque » de la Bible, tandis que la littérature indienne classique, qui avait fait le bonheur des écrivains romantiques, devient objet d’études savantes. Quant aux traductions d’historiens étrangers, elles suivent les fluctuations de la politique extérieure de la France. Dans les pays francophones, la situation est contrastée : la Suisse est encore sous l’emprise des éditeurs français, alors que les symbolistes belges se révèlent de grands traducteurs, notamment des littératures germaniques. Au Canada, la traduction est affaire d’État, et même de vie ou de mort : un traducteur sera pendu pour avoir défendu avec trop de passion les intérêts de la communauté francophone… En croisant données bibliométriques et études de cas, L’Appel de l’étranger dresse le bilan d’une année foisonnante, caractéristique des évolutions d’une fin de siècle très cosmopolite.

All rights reserved http://oapen.org/content/about-rights

French

There are no comments on this title.

to post a comment.
Share