Stendhal À Cosmopolis : Stendhal et ses languages

By: Material type: ArticleArticleLanguage: French Publication details: UGA Éditions 2007ISBN:
  • books.ugaeditions.4017
  • 9782377471386
Subject(s): Online resources: Summary: Stendhal et les langues : le « moi libre » qui « vit à Cosmopolis », formule célèbre de Paul Valery, manifeste un intérêt constant pour les langues vivantes et mortes. Intérêt de « linguiste à Milan », où il participe au débat sur l'évolution de l'italien et sur le rôle des dialectes, attirance précoce pour l'anglais, en avance sur l'anglomanie de son temps, refus ambivalent de l'allemand. Une approche plurielle, où se manifeste la curiosité d'un critique, la véhémence d'un pamphlétaire qui prend appui sur des traits de censeur philologue. La traduction, démarche essentielle du romantisme, est une modalité constante pour Stendhal : écrivant sur « les marges d'un Saint Jérôme », patron des traducteurs, il se confronte sans cesse à l'« épreuve de l'étranger ». Non pas les langues, mais « ses » langues : des relations polymor­phes d'appropriation et de reconfiguration. S'agit-il de « langages autres » ou de « langues self », du côté de la peinture, cette « langue non souillée par l'usage » ou de la musique, la « lan­gue sacrée » dont le motif est obsédant ? À côté des « sabirs », du « babélisme » constant dans les textes à usage intime, de la « marqueterie d'idiomes », Stendhal aspirerait-il à écrire en « stendhalien » ?
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Stendhal et les langues : le « moi libre » qui « vit à Cosmopolis », formule célèbre de Paul Valery, manifeste un intérêt constant pour les langues vivantes et mortes. Intérêt de « linguiste à Milan », où il participe au débat sur l'évolution de l'italien et sur le rôle des dialectes, attirance précoce pour l'anglais, en avance sur l'anglomanie de son temps, refus ambivalent de l'allemand. Une approche plurielle, où se manifeste la curiosité d'un critique, la véhémence d'un pamphlétaire qui prend appui sur des traits de censeur philologue. La traduction, démarche essentielle du romantisme, est une modalité constante pour Stendhal : écrivant sur « les marges d'un Saint Jérôme », patron des traducteurs, il se confronte sans cesse à l'« épreuve de l'étranger ». Non pas les langues, mais « ses » langues : des relations polymor­phes d'appropriation et de reconfiguration. S'agit-il de « langages autres » ou de « langues self », du côté de la peinture, cette « langue non souillée par l'usage » ou de la musique, la « lan­gue sacrée » dont le motif est obsédant ? À côté des « sabirs », du « babélisme » constant dans les textes à usage intime, de la « marqueterie d'idiomes », Stendhal aspirerait-il à écrire en « stendhalien » ?

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